Animaux tués

Avec sa chanson « La Corrida » sortie en 1994 Francis Cabrel s’inscrit dans la lutte anti-corrida. Dans ce subtil plaidoyer contre la tauromachie Cabrel se met à la place d’un taureau et lui donne la parole pour dénoncer l’absurdité et la cruauté de la corrida. Ainsi le personnage central de la chanson, le « protagoniste », le narrateur, n’est pas un homme, mais le taureau qui doit faire face au toréador et à la foule réunie pour le voir se faire tuer dans l’arène : « je ne pensais pas qu’on pouvait autant s’amuser autour d’une tombe ». Il décrit tout ce qui s’y passe, de l’attente dans le couloir noir à la mort tout en passant par les diverses tortures subies par l’animal. Il entonne avec force et ironie un refrain devenu mythique : « Est-ce que ce monde est sérieux ? ». Par cette phrase Francis Cabrel cherche à nous faire prendre conscience de la mesquinerie et de la lâcheté qui règne lors d’une corrida.

Cette chanson est dans tous les esprits des militants anti-tauromachie et devient leur hymne.

Des enfants et des adolescents dans des école taurines en France s’entrainent sur des veaux à leur planter des banderilles et à leur planter l’épée jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et si le veau n’est pas mort on récupère l’épée et on recommence.

Christophe Thomas, passionné par les taureau fadjen nous fait une présentation détaillée des armes terrifiantes utilisées pour torturer et tuer les taureaux lors des corridas.

Ce samedi 15 septembre de 16h à 17h, l’association GenevAnimaliste a organisé une manifestation à la Place du Molard pour revendiquer l’abolition de toutes les formes d’exploitation animale. On a pu voir en direct, grâce à un compteur géant, le nombre d’animaux tués pendant le temps de l’action par l’industrie de la pêche, de la viande, de l’expérimentation animale, du commerce d’animaux, de la chasse, de la fourrure et du cuir, des zoos et des cirques, etc. Ce ne sont pas moins de 54 millions d’être sensibles qui, chaque heure, meurent dans l’indifférence la plus totale.

Il est grand temps pour nous d’évoluer en reconnaissant que nous ne sommes pas les seuls êtres à trouver un intérêt à vivre. Il est urgent que les humains respectent les intérêts des animaux et leur reconnaissent le droit de ne plus être assimilés à des biens, de la marchandise ou de la propriété.

La cruauté envers un animal, ou maltraitance envers un animal, est le fait de faire subir à un animal, domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, un acte visant à le faire souffrir, que ce soit par le biais de coups, de blessures ou simplement de négligence.

L’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces.

PÉTITION demandant aux cantons suisses l’intégration du respect des animaux et la prévention du spécisme dans le programme scolaire a donné lieu à un rapport de la commission de l’éducation du Grand Conseil du canton de Genève, auprès de laquelle une délégation de PEA était allée la défendre en novembre dernier.

L’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces.