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Aux sources du « Lorem Ipsum » : le « De finibus » de Cicéron

jeudi 9 novembre 2006, par François Daniel Giezendanner

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Il circule des centaines de versions différentes du Lorem ipsum, mais ce texte aurait originellement été tiré de l’ouvrage de Cicéron, De Finibus Bonorum et Malorum (Liber Primus, 32), texte populaire à cette époque, dont l’une des premières phrases est : « Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit… » (« Il n’existe personne qui aime la souffrance pour elle-même, ni qui la recherche ni qui la veuille pour ce qu’elle est… »). (Wikipédia)

Cet article est une copie de l’article du même auteur :


 Préambule

Ce texte sur le « De finibus » de Cicéron est rédigé en complément à l’article : Un point de situation sur le « Lorem Ipsum » (Lipsum).


 Cicéron et son « De finibus bonorum & malorum » (« De finibus »)

 Cicéron, sa vie, son œuvre

Cicéron - Marcus Tullius Cicero (latin) - est né en Italie à Arpinum le 3 janvier 106 av. J.-C. (aujourd’hui Arpino à une centaine de kilomètres à l’est de Rome) et est mort assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Caieta (Italie). Il fut un avocat, un homme politique, un grand orateur, un philosophe et un auteur latin. Démontrant de grands talents au plan rhétorique, il déploya une éclatante carrière politique.

Cicéron était un Orateur et écrivain remarquable, il publia une abondante littérature considérée comme un modèle de l’écriture latine classique. Son œuvre, dont la plus grande partie nous est parvenue, sera abondamment étudiée et commentée au cours des siècles. Sa grande expérience se retrouve dans ses traités de philosophie politique. Il fut mêlé à des conflits politiques qui conduisirent à sa perte : en 43 av. J.-C., il sera assassiné (égorgé) près de sa villa de Formia par des soldats de Marc Antoine après avoir pris position en faveur de son rival Octave (futur empereur Auguste).

Cicéron est le premier des auteurs romains à avoir rédigé en latin (la langue nationale) des ouvrages de philosophie. Il en est fier, mais il donne l’impression de s’excuser d’avoir consacré du temps à de telles occupations. Il faut savoir que parmi ses contemporains, certains n’apréciaient pas que l’on s’adonnât à la philosophie ; d’autres voulaient qu’on ne le fît qu’avec modération (en d’autres termes il ne fallait pas trop l’étudier), d’autres encore méprisaient les lettres latines, ils préféraient lire les oeuvres philosophiques des Grecs.

 « De finibus bonorum & malorum » (« De finibus »)

Cicéron a écrit son traité « De finibus bonorum & malorum » après la mort de sa fille vers 45 av. J.-C., soit deux ans avant sa propre mort. Cet ouvrage est inspiré de la philosophie grecque et il traduit, par les mots De Finibus, le titre grec « Peri telen » de l’ouvrage du philosophe Stoïcien Chrysippe sur le même sujet. Le titre est souvent abrégé par « De Finibus » et en français, il est souvent traduit par « Des vrais biens et des vrais maux », ou par « Des suprêmes biens et des suprêmes maux » ou par « Du souverain bien et du mal suprême » ou encore par « Des termes extrêmes des biens et des maux ».

Le « De Finibus » est constitué de cinq livres :

Le thème traité par cette œuvre est celui du « bien suprême » qui a été étudié sous tous les angles par les écoles de l’antiquité. Il s’agit de déterminer les bases du vrai bien pour l’homme ? Est-ce la volupté ? L’absence de la douleur, la jouissance de la vie sous l’emprise de la vertu, la vertu seule ? Faut-il associer ensemble la volupté et la vertu ? Suivant la philosophie adoptée, on est en présence de l’homme qui conduit sa vie selon son plaisir, selon le devoir austère et rigoureux, ou selon son tempéraments, qui s’adapte aux circonstances, ne contredit violemment personne, et, tout en restant honnête, peut s’accorder jusqu’à un certain point avec celui qui ne l’est pas.

La philosophie de Cicéron représente une synthèse de tous les systèmes antiques et son « De Finibus » en est une parfaite illustration. Sous l’influence de la philosophie grecque, le « De Finibus » montre comment et pourquoi évolue la nature humaine lorsqu’elle est livrée à elle-même et détermine ainsi le bien qui conduit au bonheur de l’homme. Cicéron y expose et discute autant des doctrines épicuriennes, stoïciennes, zénoniennes et académiciennes que péripatéticiennes. Son oeuvre constitue un recueil et une synthèse d’informations sur des écoles dont le détail des philosophies serait perdu depuis 2000 ans s’il ne les avait rédigées. A cette époque, il y avait à Rome des adeptes de chacune de ces doctrines et le « De finibus » a donc dû vivement les intéresser. Cicéron souhaitait que la culture d’inspiration grecque, longtemps suspecte à Rome, se diffuse. Manifestement, son action a pleinement réussi, puisqu’aujourd’hui la remarquable synthèse de la philosophie qu’il a réalisée est bien vivante. Ses engagements et son attachement à la philosophie, à la liberté, à la culture de l’esprit et à l’éducation politique en font l’un des initiateurs de la notion l’humanisme.

Nous citons ci-dessous deux fragments de textes qui éclairent bien le contexte dans lequel s’inscrivait l’œuvre de Cicéron. Nous invitons le lecteur à lire le Préambule complet sur le site remacle.org :

  • Début du Préambule de la traduction française du « De Finibus » (rédigé par M. Guyau, 1875)
    http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Ciceron/finibusintro.htm
    Il existait dans la Rome lettrée deux partis entre lesquels on se divisait du temps de Cicéron : les uns, fidèles aux vieilles traditions romaines, rejetaient comme inutiles ou dédaignaient comme malséantes la philosophie et toute science spéculative ; les autres, partisane exclusifs des lettres grecques, voulaient qu’on apprit la philosophie, mais ils croyaient qu’on ne pouvait l’apprendre que chez les Grecs, et ils méprisaient toute traduction en langue latine des ouvrages grecs originaux. C’est à ces deux partis que s’adresse à la fois Cicéron dans un assez long préambule : aux uns, il prouve l’utilité de la philosophie en général, et surtout de la morale ; aux autres, il montre qu’une traduction n’est jamais méprisable lorsqu’elle est fidèle et correcte : d’ailleurs, ajoute-t-il, il ne se borne pas lui-même à traduire, mais il pense et parle souvent pour son propre compte...
  • Conclusion, à la fin du Préambule de la traduction française du « De Finibus » (rédigé par M. Guyau, 1875)
    Lire l’article
    ... Cicéron semble avoir compris que, dans toute cette discussion sur les principes de la morale, on aboutit logiquement à une sorte d’alternative que l’agent moral peut seul résoudre. Il faut choisir, parmi les fins diverses que proposent les moralistes, celle qui semble la plus digne de soi : choix inévitable, que tout individu doit faire, et que seul il peut faire.
    Entre l’homme qui se dégrade lui-même par la doctrine du plaisir, et l’homme qui travaille par la volonté à s’élever lui-même et à élever les autres ; entre cet être à peine distinct de l’animal, qu’Épicure imagine, et cet être fait pour devenir un dieu que les stoïciens représentaient sous la grande figure d’Hercule ; entre ces deux types si divers que conçoit la raison humaine, le choix est nécessaire, et il faut que la volonté morale fasse librement ce choix. « N’attends plus cela que de toi-même », dit profondément Cicéron à Torquatus. Que chacun, en effet, se fixe à lui-même la fin qu’il se croit digne de poursuivre ; que chacun s’estime à sa valeur.
    Il faut soi-même voir si l’on veut en sa propre âme rabaisser l’humanité au-dessous du plaisir, ou l’élever au-dessus en lui donnant pour fin la moralité.

 Sources

  • De finibus bonorum & malorum
    Présentation sur le site de l’uqam de l’ouvrage en latin « De finibus bonorum & malorum » de Marcus Tullius Cicero , publié en Italie, dernier quart du XVe siècle. 180 x 130 mm. Écriture : humanistica rotunda. 287 pages ; numérotation non contemporaine. Provenance : École Normale Jacques Cartier.
    Lire l’article
  • Préambule de la traduction française du « De Finibus » (rédigé par M. Guyau)
    Lire l’article
  • Lorem ipsum - Lipsum
    Chapitre X du livre I : « La peine peut être un moyen pour obtenir le plaisir. Morale de l’utilité »
    Le Lipsum est tiré des fragments 32 et 33 du chapitre X du livre I du « De Finibus », on les note généralement par 1.10.32 et 1.10.33.
    Source : Marcus Tullius Cicero - De finibus. IntraText CT - Text. Liber I. Capp. X-XII
    http://www.intratext.com/IXT/LAT0255/_P4.HTM
  • Chapitre X du Livre « De Finibus ». La peine peut être un moyen pour obtenir le plaisir. Morale de l’utilité.
    Lire l’article

 Autres sources, webographie et bibliographie sur Cicéron et son « De Finibus »

  • Oeuvres philosophiques de Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux (De finibus)
    Langue : français, traduit du latin
    Par Guyau M. Ch. Delagrave, Paris, 1875, avec introduction et notes suivis d’éclaircissements relatifs à l’histoire de l’épicurisme par M. Guyau.
    Lire l’article
    • Livre I (traduction et notes de Guyau de 1875, site de P. Remacle)
    • Livre II (traduction et notes de Guyau de 1875, site de P. Remacle)
    • Livre III (traduction et notes de Guyau de 1875, site de P. Remacle)
    • Livre IV (édition de la Collection des auteurs latins publiés sous la direction de M. NISARD, t. III, Paris, Dubochet, 1840, site De P. Remacle)
    • Livre V (édition de la Collection des auteurs latins publiés sous la direction de M. NISARD, t. III, Paris, Dubochet, 1840, site De P. Remacle)
  • CHAPITRE X. - LA PEINE PEUT ÊTRE UN MOYEN POUR OBTENIR LE PLAISIR.
    MORALE DE L’UTILITÉ

    Langue : français, traduit du latin
    Lire l’article
  • Cicéron, Des vrais biens et des vrais maux, Livre I
    Itinera Electronica. Du texte à l’hypertexte
    Langue : français et latin
    1) Texte. 2) Lecture. 3) Liste du vocabulaire. 4) Index inverse. 5) Fréquences d’attestations. 6) Dictionnaire des formes. 7) Recherches. 8) Contextes ordre alphabétique. 9) Contextes ordre alphabétique inverse. 10) Philippe REMACLE - Textes latins
    Lire l’article
  • Cicéron, Des vrais biens et des vrais maux, Livre I - Chapitres 1 à 21
    Itinera Electronica. Du texte à l’hypertexte
    Langue : français et latin
    Lire l’article
  • Cicéron, Des vrais biens et des vrais maux, Livre I - Chapitre 10
    Itinera Electronica. Du texte à l’hypertexte
    Présentation de 1.10.32 à 1.10.36 du texte latin et de sa traduction française
    Lire l’article
  • Cicéron, Des vrais biens et des vrais maux, Livre I
    Itinera Electronica. Du texte à l’hypertexte
    Langue : latin
    Lire l’article
  • De finibus bonorum et malorum
    Marcus Tullius Cicero
    I IntraText Edition CT
    IntraText CT is the hypertextualized text together with wordlists and concordances.
    Chapitres 1 à 5 (Liber Primus, Secundus, Tertius, Quartus, Quintus)
    Langue : latin
    http://www.intratext.com/X/LAT0255.htm
  • DE FINIBVS BONORVM ET MALORVM
    Chapitres 1 à 5 (Liber Primus, Secundus, Tertius, Quartus, Quintus)
    M. TVLLI CICERONIS
    Texte latin
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  • DE FINIBVS BONORVM ET MALORVM - LIBER PRIMUS
    M. TVLLI CICERONIS
    Texte latin
    Lire l’article
  • About the Ends of Goods and Evils, Book I (De Finibus, Bonorum et Malorum, Liber Primus)
    Written by Marcus Tullius Cicero, (106 - 45 BCE)
    Langue : anglais
    Translated by Harris Rackham (1868-1944)
    This excerpt based on the Loeb Classical Library edition (1914).
    See also : Rackham’s Introduction.
    Historical curiosity : the Lipsum website explains how a jumbled passage from De Finibus became a standard typesetting dummy-text.
    http://www.epicurus.info/etexts/De_Finibus.html
  • De finibus bonorum & malorum
    Auteur : Cicero, Marcus Tullius [Cicéron]
    Langue : Latin
    Publication : Provenance géographique et datation : Italie, dernier quart du XVe siècle
    Description : 180 x 130 mm. Écriture : humanistica rotunda.
    Collation, signatures : 287 pages ; numérotation non contemporaine.
    Contenu : [p. 1-44] : Liber primus. [p. 45-119] : Liber secundus. [p. 119-165] : Liber tertius. [p. 165-216] : Liber quatuor. [p. 216-283] : Liber quintus. [p. 284-287] : pages de garde blanches.
    Colophon : Explicit : « M.T. Ciceronis Ad M. Brutum de finibus bonorum et malorum Liber V et ultimus explicit feliciter. »
    Provenance : École Normale Jacques Cartier.
    http://www.livresanciens.uqam.ca/pages/fiche.asp?arg=0&id=1
  • DES TERMES EXTREMES DES BIENS ET DES MAUX - 2 VOL
    CICERO MARCUS TULLIUS
    Cicéron. Des Termes extrêmes des biens et des maux : De Finibus bonorum et malorum. Texte établi et traduit par Jules Martha. Tome 1 : Livres I-II. Introduction : date et nature de l’ouvrage ; sources (XXXI pp). 254 pp. Tome 2 : Livres III-V. 336 pp. Texte latin avec traduction française en regard. Coll. : Universités de France, publié sous le patronnage de l’Association Guillaume Budé. LES BELLES LETTRES PARIS 1955 Guillaume bude 590 pp IN8 Broché - Prix : 36.00 €
    Réf : 57901 en vente chez : Librairie AaZbooks.com - Cliquez ici - Saint Maixent, France - 33+ 02 43 71 00 70
    http://www.livre-rare-book.com/Matieres/cd/596.html
  • Sagesse Et Nature - De Finibus, Du Souverain Bien Et Du Mal Suprême (Livres Iii, Iv Et V)
    Quintus Ciceron
    1 produit d’occasion à partir de : 10,00 €
    Prix d’origine : 14,48 €
    Editeur : Arléa
    Collection : Retour Aux Grands Textes
    Parution : 31/03/1997
    Lire l’article
  • La Philosophie d’Épicure [Texte imprimé]
    Cicéron, Quintus Tullius (0102 av. J.C.?-0043 av. J.C.)
    « De Finibus », livre 1 / Cicéron ; trad. du latin par M. Stiévenart ; révision de la trad. notes et postf. par Cyril Morana. - Paris : Éd. Mille et une nuits, 2002 (impr. en Italie). - 78 p. : couv. ill. ; 15 cm. - (Mille et une nuits ; La petite collection ; 387).
    Titre original : De Finibus Bonorum Et Malorum, Liber I. - Bibliogr. p. 78-79. - DL 02-33284. - 187 (21) . - ISBN 2-84205-669-8 (br.) : 2,50 EUR.
    BN 38867615 notice au format Unimarc ISO-2709
    02-29153
    http://bibliographienationale.bnf.fr/Livres/CuM_02.H/cadre100-3.html
  • La Philosophie d’Epicure
    Par Cicéron
    Prix catalogue : EUR 2,50
    Prix : EUR 2,38 & éligible à la livraison gratuite pour les commandes de plus de 20 Euros.
    Lire l’article
  • Bibliothèques de l’UQAM
    Bibliothèques et services spécialisés
    Rappelons que cette collection regroupe près de 40 000 ouvrages dont la majorité date des XVIIIe et XIXe siècles. Elle comprend aussi plus de 1 200 ouvrages publiés au XVIIe siècle et une centaine au XVIe siècle dont un manuscrit enluminé, De finibus bonorum et malorum de Cicéron datant de 1496.
    http://www.bibliotheques.uqam.ca/informations/quoi_neuf/archives_05.html
  • De Finibus Bonorum et malorum
    Loeb Classical Library, Harvard University Press, London, 1999. In-8 reliure et jaquette de l’éditeur, 512 pages. Traduction en anglais de H. Rackham. En parfait état. - Prix : 16.00 €
    Réf : 3388 en vente chez : Librairie Olivier de Serres - Cliquez ici - _ Paris, France - 01 45 32 26 10
    CICERO
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  • LA PHILOSOPHIE D’EPICURE - De Finibus, Livre 1
    DE CICERON
    CATEGORIE : PHILOSOPHIE
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  • CICERO - De Finibus Bonorum et Malorum
    Poids 1000.00 gr
    Editions : Oxford Classical Texts
    Auteur : CICERO
    Format : L.D. Reynolds, 1998
    Prix : €39.00 ($ 46.80)
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  • Le Bien et le Mal (Titre)
    De finibus, III (Sous-titre)
    Auteur : Cicéron
    Traduit par Jules Martha. Introduction et notes de Jackie Pigeaud (éditeur).
    Livre broché - 6,00 EUR Ajouter au panier
    Langue français
    XXXI - 94 p. Bibliographie. (1997)
    Collection : CLASSIQUES EN POCHE
    Format 11 x 18 cm
    ISBN-10 2-251-79918-4
    ISBN-13 978-2-251-79918-6
    Prix 6,00 €
    Le livre III du De finibus est un des plus élégants exposés de philosophie stoïcienne. Elle n’y est pas toute, évidemment.
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  • PLAISIR ET VÉRITÉ (DE FINIBUS, LIVRES 1 ET 2)
    Cicéron
    Ouvrage épuisé
    Traduit du latin et présenté par Chantal Labre
    Vérité de la morale et vérité du plaisir. Le De Finibus est le plus socratique des dialogues cicéroniens. Si l’urgence devant l’angoisse domine les Tusculanes, ici, elle laisse place à la possibilité du plaisir.
    160 pages, 1993, ISBN 2-86959-171-3
  • DE FINIBUS BONORUM ET MALORUM. LIBRI I ET II
    AUTEUR : CICERON
    Edité par LIBRAIRIE HACHETTE
    Paru en 1875
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