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La novlangue parmi nous - 1984 De George Orwell

mercredi 4 mai 2016, par François Daniel Giezendanner

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 Introduction

Selon l’article Novlangue de Wikipédia :

"le novlangue (en anglais Newspeak) est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949).

Le principe est simple : plus on diminue le nombre de mots d’une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l’affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les médias de masse tels que la télévision.


Zoom : La novlangue : une arme au service de la superclasse mondiale et cosmopolite (20-10-2015)
TV Libertés, Ajoutée le 20 oct. 2015
Michel Geoffroy, haut fonctionnaire au ministère de l’Economie et des Finances, vient nous présenter son dictionnaire de Novlangue qu’il cosigne avec le président de la fondation Polémia Jean-Yves Le Gallou. L’objectif est double : livrer la bataille du vocabulaire contre la pensée perroquet et libérer la langue française de la tyrannie du politiquement correct.
https://youtu.be/OPl9E0bJQd8
Voir aussi l’article : La Novlangue : une arme psychologique d’intoxication, de désinformation, et de manipulation, au service des mondialistes, la superclasse mondiale et cosmopolite, Michel Geoffroy interviewé sur TV Libertés par BlueMan.


C’est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’« idée » même de cette critique.


Natacha Polony : Police de la pensée, journalistes en laisse ?
thinkerview, Ajoutée le 19 févr. 2016
Interview de Natacha Polony.
Trahison, chien de garde, luttes des classes, cercle de pouvoir, Bilderberg, Trilatérale, Comité Orwell, mouvement violent, propagande, Etat d’urgence, Patriot act, Police de la pensée, Politique étrangère, Terrorisme, mouvements migratoires, Guerre d’Irak, Libye, éclatement des nations, radicalisation, Snowden, ACRIMED, presse écrite, préconisations.
https://youtu.be/db26_acAeF4


Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l’usage, pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon. Si le mot est au masculin dans la traduction française du roman par Amélie Audiberti, il est souvent employé au féminin (la novlangue) dans le langage courant."

Source et suite :


 Impact actuel de la Novlangue :

La Novlangue n’est pas qu’une langue fictive du peuple vivant en Océania, dans le roman d’anticipation « 1984 » de l’auteur anglais George Orwell.
C’est un procédé totalitaire qui met en jeux une Grammaire de la soumission et la Doublepensée. Elle est parmi nous, pleinement mise en oeuvre aujourd’hui aux plans local, national et international. C’est une arme psychologique d’intoxication, de désinformation, de manipulation et de formatage des esprits au service de l’oligarchie et des médias, la langue des psychopathes qui n’utilisent pas les mots de la même façon que nous. Dans l’Union européenne, la novlangue est un outil stratégique de subversion du sens.

Les articles cités traitent ces thèmes de façon détaillée et s’intéressent au fonctionnement de la novlangue, son vocabulaire, sa grammaire, ses principes, ses limites, ceux qui la « parlent », la manière de la détecter ainsi qu’aux adaptations et soumissions qu’elle impose.

Termes connexes : Langue de bois, Logocratie, Manipulation, Désinformation, Discours Politiquement correct, Propagande.


 Références

  • novlangue, masculin singulier (Note : Il semble que l’emploi au féminin gagne).
    1) (Mot traduit du novlangue) Langue officielle de l’Océania, dystopie inventée par George Orwell dans son roman 1984.
    Le novlangue était destiné, non à étendre, mais à diminuer le domaine de la pensée, et la réduction au minimum du choix des mots aidait indirectement à atteindre ce but. — (Amélie Audiberti (trad.), 1984, 1950 (éd. 2009) ISBN 978-2-07-036822 ; traduit de l’anglais : George Orwell, Nineteen Eighty-Four, 1949)
    2) Registre de langue abscons, proche de la langue de bois ou du politiquement correct.
    https://fr.wiktionary.org/wiki/novlangue
  • Novlangue : la langue de l’oligarchie et des médias (partie 1)
    Michel Geoffroy, Polemia, lun., 21 déc. 2015 15:14 UTC
    https://fr.sott.net/article/27279-Novlangue-la-langue-de-l-oligarchie-et-des-medias-partie-1
    04 janvier 2016, Réseau International
    http://reseauinternational.net/novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-des-medias-partie-1/
    Commentaire : La novlangue permet aux hommes de pouvoir d’obtenir du peuple un chose très importante : un assentiment. Elle permet de commettre les pires méfaits au nom de valeurs charitables, généreuses et bienfaisantes. La problématique est toute simple : comment faire accepter à la population, sans violence ni contrainte, quelque chose qu’elle aurait tendance à réprouver ? Comment obtenir un consensus et une acceptation ? On commencera, par exemple, à renommer la chose, mauvaise par essence, afin de lui enlever toute connotation négative, pour lui accoler, ensuite, une série de qualificatifs reconnus comme universellement positifs. Les notions de justice, de droiture et de liberté ressortent alors invariablement des discours des figures de l’autorité. Si nous nous mettons à contester l’orateur qui parle de justice, de droiture et de liberté, par un simple biais cognitif malheureusement très répandu, on estimera que nous contestons aussi les valeurs dont le bonimenteur (car il s’agit de cela) se fait le héraut.
    Et personne ne désire vraiment cela, voyons-nous. On en vient donc à accepter, par confort moral, le nouveau sens des mots qui sont entendus.
    Et lorsque nous finissons, en abdiquant de la sorte, par cautionner d’horribles choses joliment renommées, ne devenons-nous pas, nous aussi, indirectement responsables de toutes ces méfaits ?
  • Le langage qu’on se fait voler, novlangue and co
    Media Presse Info, dim., 03 avr. 2016 12:31 UTC
    lolo1955gravoline blogspot ch, lundi 4 avril 2016
    Commentaire : Les hommes de pouvoir ne décident pas du jour au lendemain de clamer à la populace que les mots vont changer de sens ; c’est un peu plus subtil que cela. En employant des mots qu’on devrait pas employer dans un contexte donné, on peut en détourner le sens à force de répétition. Ce qui a pour effet de mettre les gens à l’aise avec le mensonge. Et un peuple à l’aise est un peuple qui donne son assentiment. On comprend donc que, dans le discours politique, les mots employés sont de toute première importance : se sont eux, une fois compris et acceptés dans leurs significations nouvelles, qui motiveront les populations à permettre que ses dirigeants continuent à œuvrer pour le bien-être de la communauté...
    http://lolo1955gravoline.blogspot.ch/2016/04/le-langage-quon-se-fait-voler-novlangue.html
  • Entretien avec l’auteur du Nouveau dictionnaire de novlangue
    07/11/2013 – 14h00
    PARIS (NOVOpress) – La fondation Polémia, dirigée par Jean-Yves Le Gallou et spécialisée dans l’analyse critique des médias, vient de rééditer son Dictionnaire de Novlangue. Novlangue…
    Le terme fait immédiatement penser à l’univers totalitaire que George Orwell décrit dans son roman de science-fiction 1984. Le principe de la novlangue est simple : plus on diminue le nombre de mots d’une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on rend les gens incapables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l’affect. Dans l’introduction à son ABC de la lecture, le poète et critique Ezra Pound démontrait également à quel point le langage façonne la pensée. Novopress a souhaité rencontrer l’auteur de ce dictionnaire, Michel Geoffroy, pour un entretien exclusif.
    http://fr.novopress.info/144188/entretien-avec-lauteur-du-nouveau-dictionnaire-de-novlangue/
    https://fr.sott.net/article/17835-Entretien-avec-l-auteur-du-Nouveau-dictionnaire-de-novlangue
  • Parlez-vous novlangue ? Du formatage des esprits en français et en espagnol contemporains, ou les enjeux d’une rupture entre mot et chose
    Dominique Breton
    http://babel.revues.org/2537?lang=en
  • Novlangue : crise… de rire !
    Par Franck Lepage et Philippe Merlant, Le 04-04-2016 à 10:04.
    Les mots que nous utilisons en disent souvent plus que le sens que nous voudrions leur donner. Certains même, en prétendant décrire une réalité, finissent par y faire écran de fumée. Nos deux bûcherons anti-langue de bois, Franck Lepage et Philippe Merlant, s’attaquent cette fois à la « crise ».
    ...Quand une « crise » dure depuis quarante ans et qu’en plus elle est mondiale, il ne s’agit plus d’une crise, mais du fonctionnement normal d’un système. Il est temps de mettre la crise en crise !
    http://www.altermondes.org/novlangue-crise-de-rire/
  • Novlangue : Adaptation ou soumission ?
    Par Franck Lepage et Philippe Merlant, Interview Novlangue Le 06-07-2015 à 10:07
    Les mots que nous utilisons en disent souvent plus que le sens que nous voudrions leur donner, certains finissent même par faire écran de fumée à la réalité qu’ils prétendent décrire. Il en faudrait des bûcherons pour abattre toute cette langue de bois. Franck Lepage et Philippe Merlant s’y attellent. A quelques mois de la Conférence sur le climat de Partis (COP21), ils ont décidé de s’attaquer à l’adaptation.
    Résister est devenu ringard, presque un trouble du comportement. S’adapter est une qualité. Certes, mais si s’adapter se disait « se soumettre », peut-être y verrions-nous plus clair ? Penser politiquement, c’est d’abord refuser de s’adapter.
    http://www.altermondes.org/adaptation-ou-soumission/
  • « Disruptif », « slashers »... : petit lexique de la novlangue du monde du travail
    Entreprise RH / Management Management / Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 22/04/2016 à 10:32 , mis à jour à 10:44
    http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/disruptif-slashers-petit-lexique-de-la-novlangue-du-monde-du-travail_1785273.html
    Des termes comme « disruptif », « agile » ou « slasher » ont fait leur entrée dans le vocabulaire du monde du travail.
    De nouveaux mots ont envahi la sphère économique et sociale pour décrire le monde du travail. Des anglicismes ou des néoglogismes dont le sens n’est pas toujours très clair. Définition de quelques beaux spécimens.

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