Ici & Là

01 Société 02 Histoire 03 Science 04 Science fiction 05 SPIP 06 NTIC 07 Sondages 08 Divers
La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller (Paul Valéry)

Accueil > Science fiction > Dystopie > Novlangue - Valls prêt à retirer le mot « race » des lois et de la (...)

Novlangue - Valls prêt à retirer le mot « race » des lois et de la Constitution

jeudi 5 mai 2016, par François Daniel Giezendanner

Notez cet article
0 vote

 Faut-il retirer le mot « race » des lois et de la Constitution ?

Parmi les textes de loi concernés, citons :

  • Code pénal ;
  • Code de procédure pénale ;
  • Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

En mars 2012 François Hollande, lors d’un meeting consacré à l’Outre-mer à Paris, déclarait : « Il n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race” de notre Constitution ».

Depuis, l’Assemblée a validé cette promesse de campagne, mais pas le Sénat.

En octobre 2015, les députés et sénateurs Front de gauche réclament (cf. Le Figaro) que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour du Sénat une proposition de loi sur la suppression du mot « race » dans plusieurs textes de loi : code pénal, code de procédure pénale et loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Récemment, Manuel Valls, dans son action Novlangue, s’est déclare prêt à retirer le mot « race » des textes de loi et de la Constitution :

En effet, Manuel Valls était interpellé sur ce sujet par le président du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (Crefom), Patrick Karam (cf. Le Figaro). Ce dernier a souligné que la suppression du mot race dans la Constitution et dans les lois « ne supprimera pas le racisme » mais enlèverait les arguments de ceux qui pensent qu’il existe des races humaines et les « hiérarchisent ».

Didier Maus, ancien conseiller d’État et président émérite pour l’Association internationale de droit constitutionnel explique au Figaro pourquoi, selon lui, « ce n’est pas une bonne idée ». « Ce terme a été introduit dans la Constitution en 1946, après le nazisme, pour indiquer que toute race était égale, pour mettre fin aux discriminations et rejeter les théories racistes. Ce terme figure dans la Constitution au nom de la lutte contre le racisme, insiste-t-il. Ce serait très paradoxal de l’enlever aujourd’hui. »

Lionel Tardy (UMP), qui s’est prononcé contre, a pour sa part dénoncé « une démarche qui aboutit aux idéologies totalitaires (cf. lemonde.fr/) ». « On ouvre une boîte de Pandore, (...) les juges ont assez de travail comme ça ! » « On ne change pas la réalité en changeant les mots », a-t-il ajouté, avant de lancer : « Vous gaspillez beaucoup de temps et d’énergie pour des chimères. » Philippe Gomes (UDI) a voté pour le texte, même s’il a émis des doutes : « Pensez-vous que supprimer un mot fera s’envoler la peste brune de la haine ordinaire ? » D’autres députés UDI se sont abstenus, jugeant que le texte risquait d’affaiblir l’appareil juridique existant pour lutter contre le racisme.

Pour sa part, L’Oeil de Brutus déclare :
« Je ne m’étendrais pas excessivement sur la rhétorique idéologisée qui consiste à qualifier de « raciste » toute personne refusant de retirer le mot « race » de son vocabulaire. Comme nous le verrons plus en avant, cette approche relève soit d’une profonde méconnaissance de la langue française (et d’une absence complète de curiosité à son égard), soit d’un prisme complètement idéologisé qui confirme bien l’emprise et le développement de la novlangue, soit – et c’est le plus probable – les deux à la fois, idéologie et inculture allant généralement de paire. »

Manifestement, les prédictions du roman 1984 de Gorge Orwell sont en train de se réaliser, entre autres via la Novlangue.

Rappel :

  • Article 1 de la Constitution de 1958
    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
  • Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
    « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. »

 Références : Race et Racisme


 Références : Valls veut supprimer le mot « race » dans les textes de loi et dans la Constitution

  • Valls prêt « à regarder » la suppression du mot « race » dans la Constitution
    Le président du Conseil représentatif des Français d’outre-mer estime que la suppression enlèverait les arguments de ceux qui pensent qu’il existe des races.
    Source AFP
    Publié le 16/03/2016 à 23:29 | Le Point.fr

 Références : Supprimer le mot « race » de la loi et de la Constitution

  • Le mot « race » banni de notre législation : ce terme a toujours eu des visées politiques
    Publié le 17-05-2013 à 10h53 - Modifié à 10h53, Par Carole Reynaud-Paligot, Historienne
    LE PLUS. François Hollande en avait fait une promesse de campagne : supprimer le mot « race » de la législation française et de la Constitution. Le premier volet est désormais acté, puisque l’Assemblée nationale vient d’adopter cette proposition de loi du Front de gauche. L’historienne Carole Reynaut-Paliot, spécialiste de l’histoire comparée des pensées raciales, revient sur les usages éminemment politiques de ce terme.
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/431130-pourquoi-il-est-pertinent-de-supprimer-le-mot-race-de-la-constitution.html

 Références : Novlangue et le mot « Race »

  • Jamais sans ma Novlangue Le décodeur de poche
    Publisher Frederic Mathieu, Year 2014, Pages 535, Language French, Digitizing sponsor Google, Book from the collections of unknown library, Collection americana
    https://archive.org/details/bub_gb_E1pNBAAAQBAJ
  • Succès mérité pour le premier forum de la Dissidence
    24/11/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Environ 650 personnes se sont massées pour assister au premier Forum de la Dissidence organisé par Polémia et sont reparties galvanisées, car elles ont bien compris le message : les dissidents d’aujourd’hui sont l’avant-garde des victoires de demain.
    http://fr.novopress.info/195352/succes-merite-premier-forum-dissidence/