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La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller (Paul Valéry)

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Bon, mais admettons !

mardi 26 avril 2016, par François Daniel Giezendanner

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 De l’utilisation pertinent de l’expression « Bon, mais admettons ! »

Humour en vidéo.

Il m’arrive d’utiliser l’expression « Bon, mais admettons ! » dans le cadre d’explications interactives dans un cours. Le sens étant qu’un étudiant ou moi-même évoquions un événement très improbable, mais que finalement j’entre en matière. Pour envisager l’existence de l’événement je me surprend alors souvent à utiliser cette expression « bon, mais admettons ! » au sens du sketch de La Chauve souris de Jean-Marie Bigard :

Bigard - La Chauve Souris


Bigard - La Chauve Souris - par Fred-El-Nino


 Description - analyse

L’excellente démonstration par l’absurde dans le sketch de la chauve-souris écrit par Jean-Marie Bigard et Pierre Palmade démarre sur trois petites phrases qui interpellent notre esprit cartésien :

« J’ai entendu à la radio ce matin. On a une chance sur dix millions de se faire mordre par une chauve-souris enragée. Il faut quand même savoir qu’il y a un gars qui s’est cassé le cul pendant des mois et des mois, avec du matériel et tout, pour arriver à la conclusion suivante. On a une chance sur dix millions de se faire mordre par une chauve-souris enragée ».

Suivons l’analyse de 666korn666 :

Le thème central de l’intrigue c’est l’improbabilité d’être mordu par une chauve-souris enragée.

Jean-Marie Bigard et Pierre Palmade ont une manière très pédagogique de découper la narration qui sert évidemment à faciliter la reconstitution imaginaire par le public des faits fictionnels en question. En quelques mots on passe d’une information générale à une vision subjective dont le narrateur est le Héros. Progressivement l’utilisation de l’expression « Bon mais admettons » déplace le point de vue et nous fait entrer dans la folle et paranoïaque hypothèse que l’information incroyable se concrétise pour le narrateur.


 Documentation